vendredi 19 novembre 2010

Un écosystème domestique, biosphère, écosculpture, maison ou ferme

Et si, pour mieux comprendre le monde, la nature, l'écologie, nous accueillions un écosystème à la maison. De cet espace délimité qui fonctionne en symbiose et presque sans (ou sans) intervention extérieure.

*source Ecosphère

Ou un aquarium presque en écosystème: une écoscupture de Paul Louis DURANTON... une île volcanique par exemple, mêlant l'horticulture, l'aquariophilie, le bonsaï. L'objet est une symbiose entre la végétation terrestre et la faune aquatique...
*source Paul DURANTON

ou une maison "Fab Tree Hab" dont l'infrastructure elle-même est vivante... et faite de plessis (ancienne méthode de tressage des haies), n'hésitez pas à lire ici pour aller plus loin
*source Fab tree hab

...ou à moindre échelle une biosphère maison comme ici ou une ferme urbaine maison "Biosphere Home Farming" permettant une auto-suffisance et une écologie. Cinq niveaux avec des plantes et des herbes, des algues, des poissons et des crevettes et les déchets organiques de la cuisine. N'hésitez pas à lire ici. De quoi compléter un lombricomposteur ou un kabata.

*source Biosphere home farming

et puis pourquoi pas compléter par une leçon d'écosystème dès d'enfance avec ce jeu d'une mini-terre à la maison.

samedi 6 novembre 2010

Toucher, manipuler la science anatomique

J'aime par dessus tous les puzzles en dimension scientifiques, sortes de maquettes en 4D, qui permettent d'avoir les informations en jouant, je suis persuadée qu'après la manipulation viendra la demande d'informations... et puis il y a les éléments constituants, les formes, les couleurs (même formelles) et la reconstitution... j'aurais adoré en avoir plusieurs... alors maintenant je rêve pour le lutin.

Après le corps humain dans sa globalité ici ou ... je rêve d'autres formes plus douces... J'adorerais adopter Erwin.

J'aimerais aussi un cheminement encore plus à l'intérieur... de TEDCOToys (marque Buki en France) : une cellule animale, un cœur, une oreille etc...
ou encore quelques petites choses ici

... ou les différences avec d'autres "espèces": un mollusque, un insecte ou une plante....

vendredi 22 octobre 2010

Le vent du sud: Ghibli ou envie de suivre Hayao Miyazaki

Un vent du sud japonais passe dans mes cheveux de plus en plus. Le lutin est emporté aussi dans ses volutes. Je souhaiterais, en plus de ces films (tous en ma possession), un aperçu de l'art derrière les images, l'art du mangaka Hayao Miyazaki.

De quoi repartir dans un imaginaires et de mieux regarder les espaces naturels: la forêt voisine avec "Mon voisin Totoro" ou celle plus sauvage de "Princesse Mononoke", le ciel avec "Le château dans le ciel", "Kiki la petite sorcière", "Le château ambulant", l'océan avec "Ponyo sur la falaise", le monde des insectes, le vent et le désert avec "Nausicaa ou la vallée du vent".

"Miyazaki, l'enchanteur" de Vincent-Paul Toccoli et Gersende Bollut
"La reconnaissance de la valeur artistique de ce cinéma d’animation, si longtemps ignoré ou marginalisé, passe par l’étude de son travail autour de deux axes principaux : la quête de spiritualité et la sensibilité écologique." (source de l'extrait article.php?sid=1272">éditeur Amalthée)

"Hayao Miyazaki : Cartographie d'un univers" de Raphaël Colson et Gaël Régner
" Respectant la volonté de l’auteur de n’être jugé que sur ses créations, cet ouvrage prend le parti d’explorer l’imaginaire de Miyazaki et d’en rechercher la cohérence interne. (...) Une étude qui replace également cette production dans son contexte, non pas historique ou biographique, mais culturel : inspiré tant par sa propre société que par les pays du soleil couchant, Miyazaki se trouve aujourd’hui au cœur d’un dialogue, à la fois textuel et visuel, entre Japon, Europe et États-Unis. " (source de l'extrait éditions Les moutons électriques)... regardez donc le sommaire

"Hayao Miyazaki, l'enfance de l'art", Eclipses n°45 dirigé par YANN CALVET ET JÉRÔME LAUTÉ reprend les liens entre le cinéma et le cinéma d'animation où Miyazaki s'illustre en "imposant notamment un type de découpage qui le rapproche du cinéma de prises de vues réelles, contribuant à étendre significativement l’audience de son œuvre" (source de l'extrait site de la revue)

Et une petit interview de ce maître de l'animation.

lundi 11 octobre 2010

Du Japon jusqu'à nous, et vice-versa

Je partirais bien au Japon, pour cet esthétisme, ces saveurs, cette lumière, ce parfum, ces couleurs, cet esprit...

C'est en fait un soupçon du Japon que j'emprunterais bien... des images et des associations de saveurs.
En images et dessins de deux occidentales éprises de ce pays avec " Empreinte japonaise" de Laure et Magalie.
"Loin des clichés habituels d’un Japon ultra moderne et déshumanisé, Laure et Magali se sont attachées à la beauté pure et poignante de la nature japonaise. Du pays du Soleil-Levant, Laure et Magali reviennent avec des regards différents – et pourtant elles sont touchées par un même milieu : la nature. L’une photographe, l’autre graphiste, leur complémentarité technique leur permet de dialoguer par l’image et autour de thèmes communs : l’eau, la nourriture, la mousse, l’enfance et la prière."
Un livre qui m'avait attiré chez Mingoumango, hôtesse d'un goût fin et assuré, n'hésitez pas à aller vous en assurer sur son blog et superbement attirant dans ce billet là.


Ou un Japonaise dans ces associations culinaires arrivée en France: "La cuisine de Fumiko" de Fumiko KONO. Jeune chef japonaise ayant fait ses gammes en France, c'est encore plus son héritage culinaire qui m'intéresse...
"Paris Match. Qui a éveillé votre passion pour la cuisine?
Fumiko Kono. Mon grand-père, qui possédait un potager dans la montagne japonaise. Puis Alain Passard. Mon premier repas dans son restaurant m’a bouleversée. Je m’y suis fait engager comme femme de ménage, pour regarder et apprendre. " (extrait tiré de cette source)
... une influence japonaise mais aussi un amour culinaire des produits...
"D'où vous vient cette passion de la cuisine ?
Fumiko Kono L'amour de la cuisine m'a été transmis par mon grand-oncle que j'adorais. J'ai commencé très jeune à cuisiner avec lui, dès l'âge de 3 ou 4 ans. Il m'a enseigné la cuisine japonaise très traditionnelle, une cuisine en harmonie avec ce goût si particulier du saké qu'il aimait : les poissons séchés, les nouilles faites main, les prunes... C'était une cuisine simple mais requérant une grande attention aux produits et une grande précision dans la réalisation. Il ne mélangeait pas les goûts arbitrairement et avait un grand respect pour la pureté des produits : ils devaient être naturels et d'une grande qualité. Il m'a aussi donné le goût de la cuisine des saisons. Comme en France, le rythme des saisons marque la vie et la tradition culinaire au Japon avec des produits du marché spécifiques pour chacune d'entre elles. Son jardin était un endroit merveilleux : au printemps, nous récoltions les fleurs de cerisiers pour faire un confit en les faisant mariner avec du gros sel ; en automne, nous cuisinions le riz avec les châtaignes..." (extrait tiré de cette source).
Et puis après, proposer nos produits français avec des associations nouvelles, voir ce billet là, j'ai envie de courir. La première recette faite (bien avant d'avoir le livre: sa soupe aux oignons nouveaux, un délice!)

Rajout du 12/11/2010: "Empreintes japonaises" est arrivé jusqu'à moi.... quel délice!

lundi 23 août 2010

Chronologie de l'univers et évolution humaine en bandes dessinées

En suivant "avec 5 sens", j'ai découvert l'oeuvre de Jens HARDER, plus particulièrement son œuvre magistrale sur l'histoire de l'univers... (avec beaucoup de pages ouvertes: magnifique!). Que dire sinon qu'il me la faut. Mais oui bien-sûr pour l'originalité de la démarche, pour les repères scientifiques (astrophysique, biologie, chimie, anthropologie, archéologie), les références artistiques, culturelles et religieuses.

« Aujourd’hui, nous connaissons en effet les grandes lignes de notre histoire biologique. Nous savons comment l’homme s’est répandu sur la Terre et comment se sont constituées les cultures. Mieux, nous pouvons connecter cette histoire à un récit encore plus vaste – que je nomme le Grand Récit –, qui retrace la constitution de l’Univers, de sa genèse à la formation du système solaire et de notre planète. » Michel SERRES
(
extrait d'un très bel article des éditions de l'an2 sur l'œuvre de Jens HARDER)

Ainsi Jens HARDER semble vouloir répondre en proposant une œuvre monumentale en trois tomes: le premier "Alpha (directions)" est la création de l'univers, le second, "Beta (civilisations)" traiterait de l'évolution de l'homme et des civilisations, le troisième, "Gamma(visions)" parlerait du futur.
Trois bandes dessinées encyclopédiques, très imagées, permettant de trouver des repères... pour comprendre, s'instruire, imaginer encore... de quoi changer un peu des manières d'entrevoir l'histoire de l'univers par frise chronologique, diagramme.

*source chronologie de l'univers (sous forme d'une année)

J'ai vraiment envie de l'avoir entre les mains, ils en disent tellement de bien ici, ou encore ... et les intentions de l'auteur, Jens HARDER, présentés en interview ici sont tentantes!

SPECIAL BD: Jens Harder
envoyé par booksmag. - Futurs lauréats du Sundance.

Et il semblerait que les références soient très scientifiques permettant de se départir des préjugés. Je ne peux d'ailleurs que vous proposer d'aller voir la naissance de la terre et de la vie, de regarder aussi ce chronoterre de manière scientifique.

L'évolution humaine aura aussi de multiples avantages à être représentées. N'hésitez pas à lire ce billet sur notre erreur de représentation de l'évolution humaine (notre ancêtre est un singe mais pas n'importe lequel, la bipédie n'est pas une évolution de la quadrupédie et l'évolution n'est pas synonyme d'amélioration).
*image plus représentative de l'évolution humaine extrait de "La longue marche d' Homo sapiens : La fabuleuse histoire du bipède" de Gilles MACAGNO

De quoi donc se mettre debout sur nos deux pattes et aller chercher cette proposition humoristique.
Rajout du 08/11/2010: "La longue marche d'Homo Sapiens, la fabuleuse histoire du bipède" de Gilles MACAGNO arrive par chez nous.
Rajout du 04/01/2011: " Alpha direction" de Jens HARDER est arrivé par chez nous. 
Rajout du 14/03/2014: je vous parle d'"Alpha direction" en détail là

dimanche 25 juillet 2010

Kabata avec carpes éboueuses domestiques

Quelque fois il suffit de peu pour me tenir éveillée jusqu'à pas d'heure... un reportage sur le Japon par exemple. De multiples sagesses populaires me plaisent chez eux. De quoi me pousser à prévoir un autre classement complémentaire pour retrouver ces "exotismes".

*source village Harie (à prononcer Harié), système d'eau communale et domestique

Je n'aime pas faire la vaisselle. Je ne sais pas encore la faire comme dans un temple zen, je ne sais pas méditer en nettoyant une assiette mais par contre, je suis sur d'apprécier le faire dans le village d'Harie au Japon, aidée par les carpes. Bon, bon il me faudrait une maison construite sur une source d'eau pure et un réseau de ruisseaux sur tout un village... mais bon.

*source cuisine séparée kawabata

J'aimerais un kabata domestique (ou peut-être appelle-t-on cela Kawabata): un système d'eau propre (potable et utilisée en alimentation) et de filtration des eaux doucement usées (à savoir: eau de vaisselle et de nettoyage des aliments, du riz... et du visage).
Soit un puit artésien venant de la chère source Ikemoto,

*source tsubo-ike

puis un tsubo-ike (premier bassin d'eau pour le nettoyage des légumes) et un hata-ike adjoint, bassin où vivent des carpes nettoyeuses, filtreuses.

*source

Il me faudrait aussi les algues Plum Blossom, algues vertes aux fleurs blanches comme celles d'un prunier ou d'un abricotier comme indicateur de la qualité de l'eau!

*source algues plum blossom de l'Harie

A cela je rajouterais des roseaux pour filtrer l'azote et les nitrates et bien-sûr des carpes, de ces gros poissons dodus vivant jusuqu'à au moins 30 ans! Des Koï japonaises? Apparemment non, des carpes filtreuses en tous cas! Amour argenté, amour marbré ou autres... et des silures (mais pour quelle utilité ?!)

Vous pouvez vous renseigner encore mieux en lisant ces billets très complets en français ou suivre les liens sources des photos et lire le japonais!
Et une petite vidéo

et le reportage Faut pas rêver d'où me vient cette "idée".

mercredi 9 juin 2010

Apprentissages alternatifs des langues étrangères : immersion progressive et dynamique, neuropsychologie et "enseignement universel"

Et voilà que mes lacunes en langues étrangères de tous poils hérisse le mien! Mais j'ai fait preuve d'une fainéantise appliquée. Pour moi les langues ne sont que vivantes, je n'ai réussi à les apprendre que lorsque je devais m'immiscer dans une autre population. Profitons de l'apprentissage du petit d'homme pour acquérir une (ou des) langue(s) étrangère(s)... de manière alternative. Ici il n'est pas question de transmission de savoir, c'est un peu le paradigme Montessorien: nous aider à faire seul, nous aider à apprendre une langue étrangère seul!

La méthode Rosetta Stone, dont parlait Muriel ici m'inspire par sa notion d'immersion : sans mémorisation ni traduction.
"Rosetta Stone est une méthode d'apprentissage sur ordinateur qui utilise des logiciels multimédias afin d'enseigner jusqu'à 30 langues différentes, sans aucune forme de traduction. Bien qu'il s'agisse d'une approche totalement nouvelle, nous sommes déjà tous familiarisés avec ce mode d'enseignement, qui reprend la manière naturelle dont nous avons appris notre langue maternelle : l'immersion progressive. Le logiciel vous aide à connecter les mots entre eux par des photos, des sons, de l'écriture et des jeux. La technologie de reconnaissance vocale vous permet d'interagir dans des situations de la vie courante et de vérifier si votre prononciation est bonne.(...)
Le logiciel simule la façon dont nous comprenons la langue en reliant les mots et les phrases au monde par des associations. Pour exprimer cela, Rosetta Stone a créé le terme "d'immersion dynamique". "[La méthode] s'appuie sur notre capacité innée d'apprentissage des langues et évite le recours à de trop fastidieux exercices de grammaire. En résulte une manière d'apprendre beaucoup plus naturelle."
(source de l'extrait)

J'ai aussi un intérêt vers la neuropsychologie proposée dans le cadre d'un apprentissage des langues par l'autiste asperger Daniel TAMMET sur son site Optimnen. J'achèterais bien à ces fins et avant d'aller plus avant son second livre "Embrasser le ciel immense : Le cerveau des génies", très didactique.
" Quand j'apprends une langue, il est un certain nombre d'outils que je considère comme essentiels pour commencer. Premièrement, un dictionnaire de bonne taille. J'ai également besoin d'exemples de textes variés de cette langue, comme des livres d'enfants, des nouvelles et des articles de journaux parce que je préfère apprendre les mots à l'intérieur des phrases: cela m'aide à sentir comment la langue fonctionne. " (extrait de "Je suis né un jour bleu" de Daniel TAMMET)

"Au fil des pages de son livre de vulgarisation scientifique intitulé "Embrasser le ciel immense" en référence à un poème d'Emily Dickinson, il donne, études scientifiques à l'appui, des clés pour améliorer sa mémoire, apprendre plus facilement les langues ou comprendre l'essence de la créativité, appelant sans cesse chacun à développer ses instincts et son imagination."
(source AFP)
J'avais lu son premier livre, j'en parlais ici.

Et puis il y a la méthode de Joseph JACOTOT. Vous trouverez bon nombres d'extraits de son enseignement universel appliqué aux langues étrangères (maternelles) mais aussi aux mathématiques à la musique, au dessin sur ce blog: apprendre avec une version écrite bilingue, "mémorisant sans se lasser les phrases en français et les comparant à la traduction hollandaise." (source)Cela me donne envie de reprendre ma lecture du "Maitre ignorant" de Jacques RANCIERE arrêtée en cours et de lire les explications autour laissées par le philosophe, entre autre:
« Dans l’acte d’enseigner et d’apprendre, dit encore le philosophe, il y a deux volontés et deux intelligences. On appellera abrutissement leur coïncidence. Dans la situation expérimentale créée par Jacotot, l’élève était lié à une volonté, celle de Jacotot, et à une intelligence, celle du livre, entièrement distinctes. On appellera émancipation la différence connue et maintenue des deux rapports, l’acte d’une intelligence qui n’obéit qu’à elle-même, lors même que la volonté obéit à une autre volonté »
(source extrait d'un interview de Jacques RANCIERE, source à lire pour mieux saisir l'ampleur de la démarche de JACOTOT et de celle du philosophe)

Rajout de mars 2011: le livre de Daniel TAMMET est arrivé, j'ai pris mon premier cours d'anglais

dimanche 30 mai 2010

Partir de l'art divinatoire et de la PNL vers une introspection constructive et ludique

Je n'ai pas de souvenirs flagrants de jeux d'intérieur en famille. Le côté ludique n'était que rarement présent. C'était une occupation en cas de pluie, point final. Souvent aussi je n'ai pas pris de plaisir parce que je perdais ou, plus modestement, que je ne comprenais pas les règles. Quelques jeux de cartes sont venus, tarot ou belote... des séances de monopoly sans vraiment de conviction, des mikados géants plus convaincants... mais sans jamais avoir éprouvée une vraie envie d'y retourner.

Avec la lecture de "Jouons ensemble... autrement" de Catherine DUMONTEIL-KREMER, mes à-priori veulent voler en éclats. J'y ai vu de fabuleux aspects d'éducation, de pédagogie par le jeu ou de coopération pour les enfants mais j'ai aussi envie de créer cette ambiance conviviale, ce mélange de joie et de désinhibition entre adultes. Alors pour compléter des coffrets fabuleux "Brin de jasette" couple et junior, je voudrais "le jeu du Tao, ou la machine à explorer les rêves", le jeu plateau, jeu de développement personnel à prendre doucement, comme une aide à se découvrir.
De quoi aussi trouver une utilité à ces cartes de Yi-King (Yi-Jing ou Zhou Yi) que m'avait laissé ma mère il y a un temps... de l'art divinatoire très loin de mes aspirations spirituelles à un simple outil d'introspection.

"Comment se connaître soi-même ? Comment comprendre ses désirs ? Comment intégrer ceux des autres ? Comment entrer dans une relation d'aide mutuelle ? Comment devenir le héros de sa propre légende ? Pendant sept ans, l'équipe de Taovillage a recherché dans les traditions orales des cinq continents le socle commun des enseignements et des questions posées par Bouddha, Socrate, Lao-tseu, Jésus, Ibn Arabi et tous les grands questionneurs de l'histoire. Plus de 300 collaborateurs ont testé ces enseignements pour retrouver les règles du « Jeu des jeux » légendaire, qui nous permet de vivre mieux en levant les obstacles à notre accomplissement. Ainsi est né le Jeu du Tao, une expérience inoubliable. Imaginez un parcours traversant quatre mondes :
- le monde de la Terre, gouverné par la question « Que cherches-tu ? »
- le monde de l'Eau, gouverné par la question « Quelles sont tes armes ? »
- le monde du Feu, gouverné par la question « Quelles sont tes peurs ? »
- le monde de l'Air, gouverné par la question « Quel est ton engagement ? »

Il restait à faire de cette aventure un livre. Le voici. Il est interactif et, nourri des trésors d'informations et d'expériences tirés du champ « psy-spi » (de la psychologie à la spiritualité), et repose sur un postulat : chaque être humain est porteur d'une légende bien plus grande qu'il ne l'imagine, qui s'inscrit dans le Grand Jeu collectif de l'humanité."

Pas forcément envie de me soumettre à toutes les règles du jeu mais envie d'y participer et de voir y participer mes proches, ceux que j'aime, ceux que j'aimerais soutenir dans leur défi de vie. Bien-sûr je reste un peu sur la défensive par rapport à ces méthodes de behaviorisme et de PNL, sorte de manipulation mentale, bien-sûr je n'aimerais pas non plus le feedback avec jugement ou évaluation mais l'idée d'aller de l'avant, de faire un petit tour introspectif accompagné et soutenu me plait énormément. Pour en savoir encore plus sur ce jeu, aller donc lire là.

Vous pouvez vous procurer facilement le livre "Le jeu du Tao: comment devenir le héros de sa propre légende" de Patrice LEVALLOIS, Daniel BOUBLIL et Patrice VAN EERSEL, par contre pour le je, même version grand public, il vous faudra commander directement au Taovillage, pour vous le procurer à un prix raisonnable.

Ajout de décembre 2014: Le livre est apparu chez nous!

dimanche 11 avril 2010

Les enfants de la terre

Souvent j'ai envie d'évasion. J'en ai parlé ailleurs, j'aurais volontiers été globe-trotteuse... de celle assez peu sportive en fait, pas par manque d'envie, par manque de volonté, par incapacité de décharger ce corps. Mes livres (et quelques poupées) ont peut-être contribué, une inuit de Corolle (que l'on m'a chipée et jamais rendue) et des livres. Mes études après, sûrement.

J'avais envie de cette ouverture vers les autres modes de vie... destinée aux enfants. Je regarde, je feuillette et je ne suis jamais entièrement satisfaite sauf par une vieille collection. Peut-être aussi parce que j'en ai lu enfant, pour aussi ce côté très affectif: j'espère un jour compléter ma collection "Les enfants de la terre", du Père Castor Flammarion. Pourquoi, pour ces aventures qui ne sont en fait que la vie des autres, une porte dans les univers de chacun.J'ai reçu en héritage de mon père "Jan de Hollande", assez logique, mon grand-père paternel était néerlandais/belge et "Habib petit arabe de Tunisie" (alors là je ne sais pas pourquoi).

il me manque... "Sinikka de Finalande", "Grégoire petit paysan du Moyen-Age", "Aquino un petit indien du Mexique", "Féfé des Antilles", "Sarah petite fille du voyage", "Assoua petit sénégalais de Casamance", "Mangazou le pigmée", "Amo le peau-rouge", "Mandy américaine du New Jersey", "Makoto le japonais" et "Taliko indien de guyane"

*
source
Rajout du 25/11/2010: "Apoutsiak le petit flocon de neige" de Paul-Emile VICTOR est chez nous.

mardi 16 février 2010

Une histoire de peau de bête, déguisements

C'est entre mes affinités ethnologiques et mes rêves d'être une petite sauvage que je crois m'être le plus perdue durant mon enfance. Quand quelques petites filles rêvaient aux robes couleurs du temps, moi je convoitais la peau de l'âne. Bien sûr des volants, j'en ai eu aussi, enfin un ou deux, plutôt petite fille modèle sortie de la Comtesse de Ségur. Une peau de bête à fourrure, une fausse bien sûr, la vraie étant au cas où je préparerais un exil aux pôles à faire en quasi-autarcie.

*source Milk

Une échappée dans un conte populaire que je n'aime pourtant pas, juste cette fuite dans la forêt.
*illustration de Peau d'âne de Jean A.MERCIER

Cette peau en déguisement, devenir moins conventionnelle, plus sauvage, voire devenir un peu animale: un centaure plus qu'un sphinx d'ailleurs.
Alors oui, pour carnaval j'aurais aimé la peau de l'âne ou la peau du loup, vous savez de "Max et les Maximonstres". Ce livre de SENDAK, dont je parle là, m'aurait sûrement fait vibrer en plus de mes autres livres sur les animaux sauvages dont je parle ici.


Cela donne envie de regarder une enfance, une adolescence, rêvée, une envie de réinventer ce qui n'a pas eu lieu... de photographier... La série de photo de Margaret de Lange propose ses filles avec une délectation contagieuse. Regardez donc ce billet du Boudoir des marais.

*photo Margaret de Lange