vendredi 22 octobre 2010

Le vent du sud: Ghibli ou envie de suivre Hayao Miyazaki

Un vent du sud japonais passe dans mes cheveux de plus en plus. Le lutin est emporté aussi dans ses volutes. Je souhaiterais, en plus de ces films (tous en ma possession), un aperçu de l'art derrière les images, l'art du mangaka Hayao Miyazaki.

De quoi repartir dans un imaginaires et de mieux regarder les espaces naturels: la forêt voisine avec "Mon voisin Totoro" ou celle plus sauvage de "Princesse Mononoke", le ciel avec "Le château dans le ciel", "Kiki la petite sorcière", "Le château ambulant", l'océan avec "Ponyo sur la falaise", le monde des insectes, le vent et le désert avec "Nausicaa ou la vallée du vent".

"Miyazaki, l'enchanteur" de Vincent-Paul Toccoli et Gersende Bollut
"La reconnaissance de la valeur artistique de ce cinéma d’animation, si longtemps ignoré ou marginalisé, passe par l’étude de son travail autour de deux axes principaux : la quête de spiritualité et la sensibilité écologique." (source de l'extrait article.php?sid=1272">éditeur Amalthée)

"Hayao Miyazaki : Cartographie d'un univers" de Raphaël Colson et Gaël Régner
" Respectant la volonté de l’auteur de n’être jugé que sur ses créations, cet ouvrage prend le parti d’explorer l’imaginaire de Miyazaki et d’en rechercher la cohérence interne. (...) Une étude qui replace également cette production dans son contexte, non pas historique ou biographique, mais culturel : inspiré tant par sa propre société que par les pays du soleil couchant, Miyazaki se trouve aujourd’hui au cœur d’un dialogue, à la fois textuel et visuel, entre Japon, Europe et États-Unis. " (source de l'extrait éditions Les moutons électriques)... regardez donc le sommaire

"Hayao Miyazaki, l'enfance de l'art", Eclipses n°45 dirigé par YANN CALVET ET JÉRÔME LAUTÉ reprend les liens entre le cinéma et le cinéma d'animation où Miyazaki s'illustre en "imposant notamment un type de découpage qui le rapproche du cinéma de prises de vues réelles, contribuant à étendre significativement l’audience de son œuvre" (source de l'extrait site de la revue)

Et une petit interview de ce maître de l'animation.

lundi 11 octobre 2010

Du Japon jusqu'à nous, et vice-versa

Je partirais bien au Japon, pour cet esthétisme, ces saveurs, cette lumière, ce parfum, ces couleurs, cet esprit...

C'est en fait un soupçon du Japon que j'emprunterais bien... des images et des associations de saveurs.
En images et dessins de deux occidentales éprises de ce pays avec " Empreinte japonaise" de Laure et Magalie.
"Loin des clichés habituels d’un Japon ultra moderne et déshumanisé, Laure et Magali se sont attachées à la beauté pure et poignante de la nature japonaise. Du pays du Soleil-Levant, Laure et Magali reviennent avec des regards différents – et pourtant elles sont touchées par un même milieu : la nature. L’une photographe, l’autre graphiste, leur complémentarité technique leur permet de dialoguer par l’image et autour de thèmes communs : l’eau, la nourriture, la mousse, l’enfance et la prière."
Un livre qui m'avait attiré chez Mingoumango, hôtesse d'un goût fin et assuré, n'hésitez pas à aller vous en assurer sur son blog et superbement attirant dans ce billet là.


Ou un Japonaise dans ces associations culinaires arrivée en France: "La cuisine de Fumiko" de Fumiko KONO. Jeune chef japonaise ayant fait ses gammes en France, c'est encore plus son héritage culinaire qui m'intéresse...
"Paris Match. Qui a éveillé votre passion pour la cuisine?
Fumiko Kono. Mon grand-père, qui possédait un potager dans la montagne japonaise. Puis Alain Passard. Mon premier repas dans son restaurant m’a bouleversée. Je m’y suis fait engager comme femme de ménage, pour regarder et apprendre. " (extrait tiré de cette source)
... une influence japonaise mais aussi un amour culinaire des produits...
"D'où vous vient cette passion de la cuisine ?
Fumiko Kono L'amour de la cuisine m'a été transmis par mon grand-oncle que j'adorais. J'ai commencé très jeune à cuisiner avec lui, dès l'âge de 3 ou 4 ans. Il m'a enseigné la cuisine japonaise très traditionnelle, une cuisine en harmonie avec ce goût si particulier du saké qu'il aimait : les poissons séchés, les nouilles faites main, les prunes... C'était une cuisine simple mais requérant une grande attention aux produits et une grande précision dans la réalisation. Il ne mélangeait pas les goûts arbitrairement et avait un grand respect pour la pureté des produits : ils devaient être naturels et d'une grande qualité. Il m'a aussi donné le goût de la cuisine des saisons. Comme en France, le rythme des saisons marque la vie et la tradition culinaire au Japon avec des produits du marché spécifiques pour chacune d'entre elles. Son jardin était un endroit merveilleux : au printemps, nous récoltions les fleurs de cerisiers pour faire un confit en les faisant mariner avec du gros sel ; en automne, nous cuisinions le riz avec les châtaignes..." (extrait tiré de cette source).
Et puis après, proposer nos produits français avec des associations nouvelles, voir ce billet là, j'ai envie de courir. La première recette faite (bien avant d'avoir le livre: sa soupe aux oignons nouveaux, un délice!)

Rajout du 12/11/2010: "Empreintes japonaises" est arrivé jusqu'à moi.... quel délice!