dimanche 6 septembre 2009

De l'herbe dans l'assiette

Parce que j’ai ses livres « Mangez vos soucis, guide des plantes ornementales comestibles » et « L’herbier à croquer » et que pour l’instant je ne peux pas le rejoindre pour un stage d’un week-end ou d’une semaine. Je serais intéressée de continuer à compléter mes ressources informatives avec son dernier livre « Régal végétal ».
François COUPLAN, parce que c’est bien de lui qu’il s’agit, me donnerait alors quelques bases supplémentaires pour les balades gourmandes. De quoi reconnaitre les plantes comestibles de tout espace de verdure et les incorporer encore et de manière moins anecdotique à notre alimentation.
J’aime de plus en plus cet esprit de cueillette et de glane, de quoi m’approcher à pas de mouches d’une potentielle autarcie en fin de vie.



*herbier du Roy



« Ces plantes s’offrent à nous de la mer à la montagne, parmi les champs, les prés et les bois ou, dans nos jardins, comme « mauvaises herbes » qu’il vaudrait mieux déguster plutôt que d’arroser d’herbicides… Mais encore faut-il savoir les identifier et connaître aussi toutes celles qu’il importe de ne pas cueillir pour éviter de s’empoisonner ou de détruire la nature.Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes vasculaires sauvages. » (extrait du site de François COUPLAN )

Je ne désespère pas d’ailleurs d’aller près de chez moi avec ce botaniste pour une balade botanique au bois de Boulogne, pour reconnaitre près de 50 plantes comestibles que je n’arrive pas à y trouver… une autre fois mais bientôt.

Je rajouterais à ce livre quelques autres de l’auteur mais aussi quelques autres de la série « Glaner ». Une approche des merveilles de nos différents paysages : à manger, à découvrir, à incorporer à une autre façon de vivre au plus près de la nature. Mais pas le glanage des épis de maïs échappés à la vigilance des moissonneurs mais ce glanage des lieux publics, encore sauvages.

J’ai « Glaner sur les côtes de Bretagne, Vendée, Charentes, Gironde » de Bernard BERTRAND, illustré par Pascal LE ROC’H dont je parlais là, j’aimerais bien, en fonction de mes lieux de vie et de vacances :
« Glaner dans les Alpes » de Yves THONNÉRIEUX,
« Glaner dans l'Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté » de François VERNIER (Auteur), Philippe DEGRAVE (Illustrations) et Henri MATHE (Photographies),
« Glaner dans les Pyrénées » de Bernard BERTRAND (Auteur) et Philippe DEGRAVE (Illustrations),
« Glaner dans le Midi : Provence, Côte d'Azur, Langu
edoc, Roussillon » de Marilyne MAZZOCCHI (Auteur), Cyril GIRARD (Illustrations) et Pierre TALVARD (Photographies),

« Glaner en Auvergne » d’Alain et Cécile SOUBRE
« Glaner dans la région Centre et sur les bords de Loire : Touraine, Berry, Sologne » de Marie DUCHENE (Auteur) et Denis CHAVIGNY (Auteur)
et "Glaner en Normandie" de Bernard BOULLARD

Rajout de mars 2011: glaner dans les alpes est chez nous!

lundi 31 août 2009

Et si les cours de biologie étaient faits de tricot

J'ai en mémoire des souvenirs peu glorieux de mes cours pratiques de dissections. J'aurais préféré, comme l'a fait mon père vers ses 10 ans, manger un lapin et faire bouillir tous les os et les blanchir avec un peu d'eau de javel, avant de reconstruire le squelette en entier.
Maintenant, j'aime aussi cette version, dissection d'animaux en tricot, qui rappelle beaucoup l'impalpable corps humain, organes ou système digestif. De quoi ne plus avoir peur de faire du mal à une souris, une grenouille, un cochon ou même au lapin.


*source dissection animale Emily Stoneking via La Victorienne (blog à suivre)

Mais juste pour le souvenir de cet enfant curieux et déterminé qu'était mon père avant ses études de médecine, le squelette du lapin. Je l'imagine essuyant un à un les os, les réassociant avec son livre de biologie sous la main, un tube de colle pas loin... une 20aines d'os dénommés pour combien de petits morceaux. *source squelette du lapin

jeudi 23 juillet 2009

Une céréale à mettre dans un beau bol

J’ai un amoureux du riz à la maison. Et c’est vrai qu’avec les différents riz, sauvages, blancs, complets, koji, glutineux, lond, rong etc… plus les différentes manières de le cuire lui permet une place importante et de choix.

« Un bol de riz avec de l’eau et le coude pour oreiller, voilà un état qui a sa satisfaction. » Confucius

Mais honnêtement ce riz de la satisfaction, je l’image plus dans un bol que dans une assiette, je rêve de bols à riz… de ce simple modèle design Pylones où le trou des baguettes me manque (et dire qu’il y a quelques années il était présent) avec ses baguettes associées… en passant par des contenants beaucoup plus prestigieux :

… un bol à riz vietnamien de Bat trang (village de potiers du Vietnam qui "transforment la terre et le feu en émail").

*source bol Bat Trang

… un bol à riz japonais Ochawan avec quelle envie j’irais à cette galerie SFT. GALLERY pour regarder le travail de ces maitres potiers : Yumiko Iihoshi, Kyoko Hitotsuyanagi et une préférence pour YENWARE, Yaku Murakami, Ema Hirokawa et Takuya Yokoyama.



*source ochawan YENWARE de SFT GALLERY

… je rajouterais alors à mes envies un Hangiri (grand plat en bois) pour reposer le riz, le vinaigrer et le faire voler avant de préparer les sushis.

*source hangiri

Ou un donburi avec couvercle que je trouverais peut-être ou . Je n’oublierais sûrement pas notre loupiot avec ce donburi entre bol à riz et boite à bento

*source

Et puis après j’irais peut-être le chercher en Corée avec ce Bibimba, bol épais en granit, que nous avions pu toucher et essayer dans ce restaurant là en allant plus loin et en cuisant directement le riz dedans.

*source bol bibimba du site d’Alexandre BOURDAS

vendredi 12 juin 2009

Peluches de l'impalpable vivant

Pour certains ces peluches sont de mauvais goût, glauques ou ridicules. Et bien au contraire, je suis plutôt favorable. J’ai dans l’idée que trouver une manière tactile d’appréhender le monde permet aux enfants de se faire leur propre connaissance de ce que nous ne touchons pas : les organes et les maladies.
*source peluche organes de I love guts

Alors oui, j’aurais été partante pour adopter un cœur, un poumon (voir tous) pour plusieurs raisons : trouver encore un moyen de prendre conscience des organes internes que nous ne pouvons pas toucher, de, pourquoi pas, redétailler avec mon fils quel est le rôle de cet organe (devenu visuel, tactile, volumineux à part entière), comprendre son importance dans le fonctionnement du corps et la vie. Ce serait une manière de poursuivre la visite du corps humain que j’aimerais faire avec d’autres supports comme je vous le disais . Et puis pourquoi ne pas envisager permettre à un enfant de visualiser son mal, les palpitations, les poumons faibles (sans parler des maladies chroniques ou les attentes de dons d’organes).
*source peluche santé de Giant microbes

Les peluches maladies sont alors aussi les bienvenues. Moins passionnantes à mon goût que ces Moyashimon (bactéries et ferments), elles apporteraient tout de même leur lot de repère pour aller encore plus avant : la grippe, le mal d’oreilles etc… Il parait que, même si elles ne ressemblent pas toutes à grand-chose, elles sont accompagnées d’un explicatif. J’imagine assez mon enfant au lit, cloué par un mal de ventre, avec dans les bras la cause de son mal. C’est vrai que si la maladie est plus importante, le côté didactique est peut-être lissé par une sorte de mauvais goût.

mardi 9 juin 2009

Gîte pour les 6 pattes (et plus) et baves...

Quand je ne serais plus en appartement mais bien dans un chez nous avec au moins une terrasse, je me lancerais dans l’hôtellerie de luxe. Après mes envies en immobilier de lombrics, c’est un hôtel à étages et multiethnique (euh bon multi-entomologique) que j’aimerais construire.
Quelques uns sont arrivés chez nous, en vrai ou en plastique. C’est vrai que mon arachnophobie s’est arrêtée avec les manières délicates de ma maman pour les belles à huit pattes et au diamètre de plus de 3 cm. Ma peur des perce-oreilles n’a d’égale que ma haine des dermestidés et des pyrales (mythe alimentaires) qui osent élire domicile chez nous par moments. Mais à force de m’arrêter, de les regarder, de vouloir découvrir le cycle de vie, de lire certains documentaires à la demande du loupiot, je… bon j’ai finis par en comprendre l’utilité. Enfin pour certains.
Alors justement, en accompagnement d’un jardin ou d’une terrasse, proportionnellement à ma surface de verdure, je fabriquerais un hôtel vrombissant, rampant, au Sud, Sud/Est, face au soleil, le dos aux vents dominants, non loin d’un parterre et fleurs.


*source insectes auxiliaires

J’aurais lu sûrement ce livre avant, qu’il me faudra acquérir : « Le jardin des insectes, les connaitre, favoriser leur présence » de Vincent ALBOUY pour connaître par milieu les insectes bénéfiques au jardin. Je continuerais par la lecture de "Les insectes au jardin: en quête d'un jardin écologique" de Eric GRISSEL pour une vraie écologie du jardin.


J'entamerais dès le début du jardin une lutte biologique contre les dégâts causés par les ravageurs. J’attirerais une partie des insectes bénéfiques , insectes auxiliaires des jardiniers: soit les insectes polinisateurs, les entomophages parasites (qui pondent sur l’insecte ou sa larve et s’en sert de repas) et les entomophages prédateurs (qui mangent l’insecte).

*source de l’hôtel à insectes du salon de l’horticulture de Niort mars 2008, photo prise par Agnleg

Alors je serais intéressée par la procédure de fabrication de cet hôtel aux insectes et une idée des locataires attendus ici et là je prendrais les plans. Et puis après, comme une bonne hôtesse, je répartirais les nichoirs à insectes auxiliaires, préparerais les logis et les repas et témoignerais des endroits les plus propices, des avis sur le livre d’or de l’hôtel et des résidences et augmenterais peut-être le volume avec des bungalows (refuges).

*source hôtel à insectes de Natou
Il me faudra des mains travailleuses et de l’aide, et puis quelques matériaux naturels, les tiges à moelle, des pommes de pins, des branches, de la paille ou des briques … sans oublier de construire des accueils pour les auxiliaires à ailes.

*source abris spécifiques en fonctions des auxiliaires (cliquer sur le lien pour voir en gros)