mardi 15 septembre 2009

De la myciculture dans la cuisine

Serait-ce un soupçon de mes racines néerlandaises qui me parlent ainsi ? Me voilà interpellée et séduite par les inventions d’un touche à tout, Ton Matton. Retour à une certaine forme de simplicité, design et autarcie. Je suis très impatiente à l’idée de meubler notre prochain chez-nous (sur des mètres carrés plus importants et un balcon, au moins)…

Une cafetière avec compost intégré au vers du Kentucky. Non pas vraiment, mais un espace compost c’est sûr, pour mon thé et le reste… un lombricomposteur plus imposant comme je vous en parlais là.

Un plan de travail dans la cuisine avec une « cave » à shiitake ? Oh oui.




Cet acteur du développement durable est à suivre, assurément: poulailler, nids pour les oiseaux, toilettes sèches, bus végétal... Pour en savoir plus sur cet homme, n’hésitez pas à lire ici et à le suivre sur son site là.

vendredi 11 septembre 2009

Cuisine des 7 familles

Pour accommoder différemment mes légumes de terre ou de mer, mes fruits en l’air, sur terre ou de mer, mes protéines à écailles ou aux céréales, je cherche encore des livres de cuisine.
Des livres héritages, transmission plus que fun attitude, et pour l’exotisme, la découverte et le ludique (pour les yeux émerveillés du petit loup et de ses parents), je serais partante…

Dans la « cuisine des 7 familles », je voudrais :

« La cuisine chinoise » de Gabrielle KENG
"Ce livre constitue un recueil de 62 recettes, qui selon le membre de la famille, peuvent être traditionnelles, régionales ou festives, quotidiennes ou destinées aux enfants. De plus, elles sont toutes enrichies de détails sur leur origine, d'anecdotes, de conseils d'accompagnement ou encore de commentaires personnels.Toutes les recettes traditionnelles et incontournables de la cuisine chinoises sont réunis dans cet ouvrage pour votre plus grand plaisir, avec des touches originales ou des variantes issues de la tradition familiale et des goûts de chacun, que l'auteur a su parfaitement recueillir et adapter. La mère propose des rouleaux de printemps, le père des beignets de crevettes, la fille nous présente le porc sauté aux pousses de bambou, le fils un poulet braisé aux champignons parfumés, la grand-mère nous invite à goûter du porc laqué, et le grand-père, du tofu frit.Vous découvrirez toutes ces saveurs venues d'ailleurs et bien d'autres encore, page après page, recette après recette. Pour bien connaître l'ambiance, les couleurs et l'authenticité de la cuisine chinoise, il suffit de répondre à l'invitation faite par cette famille asiatique. Et comme dans le jeu des 7 familles, vous serez alors assuré de faire bonne pioche ! En fin d'ouvrage, vous trouverez un carnet d'adresses pour vous procurer les meilleurs produits chinois en France, ainsi que 6 fiches de cuisine sous forme de cartes de jeu à découper afin de faire d'heureux échanges." (source de l'extrait et de la photo)



« La cuisine indienne » de Vijay ACHARYA
« La cuisine antillaise » de Martine LIZAMBARD
« La cuisine thaïlandaise » de Sirikit THAI
… en priorité

Soit une entrée dans un patrimoine familial, une ouverture des portes et de la cuisine mais aussi une présentation des convives.

dimanche 6 septembre 2009

De l'herbe dans l'assiette

Parce que j’ai ses livres « Mangez vos soucis, guide des plantes ornementales comestibles » et « L’herbier à croquer » et que pour l’instant je ne peux pas le rejoindre pour un stage d’un week-end ou d’une semaine. Je serais intéressée de continuer à compléter mes ressources informatives avec son dernier livre « Régal végétal ».
François COUPLAN, parce que c’est bien de lui qu’il s’agit, me donnerait alors quelques bases supplémentaires pour les balades gourmandes. De quoi reconnaitre les plantes comestibles de tout espace de verdure et les incorporer encore et de manière moins anecdotique à notre alimentation.
J’aime de plus en plus cet esprit de cueillette et de glane, de quoi m’approcher à pas de mouches d’une potentielle autarcie en fin de vie.



*herbier du Roy



« Ces plantes s’offrent à nous de la mer à la montagne, parmi les champs, les prés et les bois ou, dans nos jardins, comme « mauvaises herbes » qu’il vaudrait mieux déguster plutôt que d’arroser d’herbicides… Mais encore faut-il savoir les identifier et connaître aussi toutes celles qu’il importe de ne pas cueillir pour éviter de s’empoisonner ou de détruire la nature.Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes vasculaires sauvages. » (extrait du site de François COUPLAN )

Je ne désespère pas d’ailleurs d’aller près de chez moi avec ce botaniste pour une balade botanique au bois de Boulogne, pour reconnaitre près de 50 plantes comestibles que je n’arrive pas à y trouver… une autre fois mais bientôt.

Je rajouterais à ce livre quelques autres de l’auteur mais aussi quelques autres de la série « Glaner ». Une approche des merveilles de nos différents paysages : à manger, à découvrir, à incorporer à une autre façon de vivre au plus près de la nature. Mais pas le glanage des épis de maïs échappés à la vigilance des moissonneurs mais ce glanage des lieux publics, encore sauvages.

J’ai « Glaner sur les côtes de Bretagne, Vendée, Charentes, Gironde » de Bernard BERTRAND, illustré par Pascal LE ROC’H dont je parlais là, j’aimerais bien, en fonction de mes lieux de vie et de vacances :
« Glaner dans les Alpes » de Yves THONNÉRIEUX,
« Glaner dans l'Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté » de François VERNIER (Auteur), Philippe DEGRAVE (Illustrations) et Henri MATHE (Photographies),
« Glaner dans les Pyrénées » de Bernard BERTRAND (Auteur) et Philippe DEGRAVE (Illustrations),
« Glaner dans le Midi : Provence, Côte d'Azur, Langu
edoc, Roussillon » de Marilyne MAZZOCCHI (Auteur), Cyril GIRARD (Illustrations) et Pierre TALVARD (Photographies),

« Glaner en Auvergne » d’Alain et Cécile SOUBRE
« Glaner dans la région Centre et sur les bords de Loire : Touraine, Berry, Sologne » de Marie DUCHENE (Auteur) et Denis CHAVIGNY (Auteur)
et "Glaner en Normandie" de Bernard BOULLARD

Rajout de mars 2011: glaner dans les alpes est chez nous!

lundi 31 août 2009

Et si les cours de biologie étaient faits de tricot

J'ai en mémoire des souvenirs peu glorieux de mes cours pratiques de dissections. J'aurais préféré, comme l'a fait mon père vers ses 10 ans, manger un lapin et faire bouillir tous les os et les blanchir avec un peu d'eau de javel, avant de reconstruire le squelette en entier.
Maintenant, j'aime aussi cette version, dissection d'animaux en tricot, qui rappelle beaucoup l'impalpable corps humain, organes ou système digestif. De quoi ne plus avoir peur de faire du mal à une souris, une grenouille, un cochon ou même au lapin.


*source dissection animale Emily Stoneking via La Victorienne (blog à suivre)

Mais juste pour le souvenir de cet enfant curieux et déterminé qu'était mon père avant ses études de médecine, le squelette du lapin. Je l'imagine essuyant un à un les os, les réassociant avec son livre de biologie sous la main, un tube de colle pas loin... une 20aines d'os dénommés pour combien de petits morceaux. *source squelette du lapin

jeudi 23 juillet 2009

Une céréale à mettre dans un beau bol

J’ai un amoureux du riz à la maison. Et c’est vrai qu’avec les différents riz, sauvages, blancs, complets, koji, glutineux, lond, rong etc… plus les différentes manières de le cuire lui permet une place importante et de choix.

« Un bol de riz avec de l’eau et le coude pour oreiller, voilà un état qui a sa satisfaction. » Confucius

Mais honnêtement ce riz de la satisfaction, je l’image plus dans un bol que dans une assiette, je rêve de bols à riz… de ce simple modèle design Pylones où le trou des baguettes me manque (et dire qu’il y a quelques années il était présent) avec ses baguettes associées… en passant par des contenants beaucoup plus prestigieux :

… un bol à riz vietnamien de Bat trang (village de potiers du Vietnam qui "transforment la terre et le feu en émail").

*source bol Bat Trang

… un bol à riz japonais Ochawan avec quelle envie j’irais à cette galerie SFT. GALLERY pour regarder le travail de ces maitres potiers : Yumiko Iihoshi, Kyoko Hitotsuyanagi et une préférence pour YENWARE, Yaku Murakami, Ema Hirokawa et Takuya Yokoyama.



*source ochawan YENWARE de SFT GALLERY

… je rajouterais alors à mes envies un Hangiri (grand plat en bois) pour reposer le riz, le vinaigrer et le faire voler avant de préparer les sushis.

*source hangiri

Ou un donburi avec couvercle que je trouverais peut-être ou . Je n’oublierais sûrement pas notre loupiot avec ce donburi entre bol à riz et boite à bento

*source

Et puis après j’irais peut-être le chercher en Corée avec ce Bibimba, bol épais en granit, que nous avions pu toucher et essayer dans ce restaurant là en allant plus loin et en cuisant directement le riz dedans.

*source bol bibimba du site d’Alexandre BOURDAS